L’exposition « Sans Oublier les Oubliés »
Le nom de l’exposition est directement inspiré du titre « Sans oublier l’oublié » de Pierre Akendengue, sorti en 1996 dans l’album Carrefour Rio.
L’exposition « Sans oublier les Oubliés » répond à différents objectifs :
- Transmettre, partager et expliquer notre histoire ;
- Perpétuer la mémoire nationale des luttes et événements marquants
- Valoriser la figure de ces hommes et femmes et leur engagement et commémorer leur disparition ;
- Sensibiliser l’opinion sur la réalité de la dégénérescence mémorielle liée à l’oubli.
L’exposition « Sans oublier les Oubliés » est donc l’occasion de (re)découvrir les visages et les vies de celles et ceux qui se sont confrontés à la dictature pour que le Gabon accède à la Démocratie, de leur rendre hommage et d’honorer leur mémoire.
Hommes, femmes, artistes, acteurs politiques ou activistes, d’hier et d’aujourd’hui, « Sans oublier les Oubliés » est une galerie permanente de portraits qui opère une plongée dans des parcours singuliers et ouvre sur une autre manière de regarder l’histoire du Gabon et de l’Afrique.
Le silence des autres
En introduction de cette deuxième séance de partage de la journée, nous avons suivi le film » LE SILENCE DES AUTRES » de Almudena Carracedo, Robert Bahar.
Deux ans après la mort de Franco, dans l’urgence de la transition démocratique, l’Espagne vote la loi d’amnistie générale qui libère les prisonniers politiques mais interdit également le jugement des crimes franquistes. Les exactions commises sous la dictature et jusque dans les années 1980 (disparitions, exécutions sommaires, vols de bébés, torture) sont alors passées sous silence.
Mais depuis quelques années, des citoyens espagnols, rescapés du franquisme, saisissent la justice à 10.000 kilomètres des crimes commis, en Argentine, pour rompre ce « pacte de l’oubli » et faire condamner les coupables.
Les intervenants de cette séance nous permettent d’aborder le sujet suivant : le pacte de l’oubli.