Ancien député du Parti démocratique gabonais (PDG, parti au pouvoir), il en avait démissionné avec fracas le 23 juillet 2016 au cours d’une réunion publique, en présence d’Ali Bongo Ondimba. Une sortie très médiatisée, un mois avant la présidentielle du 27 août 2016, lors de laquelle il a rejoint les rangs de l’opposition.
Présent au quartier général de Jean Ping lors de l’assaut violent et meurtrier, la nuit du 31 août au 1er septembre 2016. Il sera arrêté le matin du 1er septembre 2016. Il est en détention depuis cette date. Il est accusé à tort par la dictature de :

  • instigation aux actes et manoeuvres de nature à provoquer des troubles ou manifestations contre l’autorité de l’État
  • instigation aux violences et voies de fait
  • détention illégale d’arme à feu

Alors que personne ne s’y attendait, et encore moins le dictateur Ali BONGO, le député Bertrand ZIBI ABEGHE refuse de lire l’allocution qui lui a été remise 2 minutes avant son passage et déjà préparée par l’équipe d’Ali Bongo en pleine campagne électorale. Il informe Ali BONGO et les populations de Minvoul qu’il démissionne ce 23 juillet 2016 du Parti Démocratique Gabonais (PDG) au pouvoir depuis plus de 50 ans.
“Nous attendons toujours l‘électricité”, a-t-il ajouté sous les encouragements de quelque 200 personnes présentes, réclamant “autre chose” que la culture du caoutchouc sur “les terres les plus fertiles du Gabon”.

Bertrand Zibi Abeghe est libre. Comme prévu, l’opposant, ancien député démissionnaire du Parti démocratique gabonais (PDG), a été sorti de la prison centrale de Libreville aux environs de 4 heures, ce mardi 13 septembre 2022. Sa libération n’a donc pas suscité un mouvement de foule comme le redoutaient les autorités.