Naissance de la Résistance
La Résistance gabonaise actuelle est née du chaos de la dernière élection présidentielle du 27 août 2016 qui a vu la victoire du Président Jean PING. Le dictateur Ali BONGO s’est non seulement imposé par la force à la tête du Gabon, mais a également ordonné l’assaut meurtrier contre le quartier général de Jean PING dans lequel étaient rassemblés des milliers de gabonais désarmés, convaincus de la victoire de Jean PING. Les massacres et enlèvements arbitraires ont continué dans l’ensemble du pays après cette date. À ce jour, les enlèvements et arrestations arbitraires perdurent au Gabon. Notons que les populations vivant au Gabon ont toujours lutté pour leur souveraineté. Cette lutte peut être divisée en trois périodes que l’on vous propose ci-dessous.
Les origines profondes de la Résistance gabonaise
La période des évolués et de l’action parlementaire
Au sortir de la seconde guerre mondiale, les africains réclament leur indépendance, l’Empire français va alors réfléchir au moyen de mettre en place un système permettant de maintenir dans un dispositif commun des entités différentes tout en offrant la souplesse nécessaire pour amortir et orienter les inévitables futures évolutions politiques auxquelles aspirent les peuples colonisés.
Cette période est symbolisée par l’élection de certains gabonais au Parlement français à Paris tels que : Jean-Hilaire AUBAME, député à l’Assemblée nationale ; Mathurin ANGUILLEY et Paul INDJENDJE GONDJOUT, conseillers, puis sénateurs au Palais du Luxembourg ; et enfin René-Paul SOUSATTE et Jean-Jacques BOUCAVEL conseillers à l’Assemblée de l’Union-française au Palais de Versailles. D’autres parlementaires ont été élus aux assemblées locales : assemblée territoriale à Libreville et grand conseil de l’A.E.F à Brazzaville ; ce sont notamment : Yves-Henri EVOUNA ; MENDAME NDONG, Léon MBA MINKO, Jean Stanislas MIGOLET ; Eugène AMOGHO ; Edouard MOSSOT ; Vincent De Paul NYONDA. Cette période de l’action parlementaire va de 1946 à l’accession du pays à l’indépendance juridique.
Le 28 Septembre 1958 : De nombreux gabonais à travers le P.U.N.G.A (troisième grand parti à l’époque) ont voté » NON » au Référendum constitutionnel pour rentrer dans la Communauté franco-africaine.
En 1960 : La France impose Léon MBA comme premier Président du Gabon, car celui-ci était favorable au fait que le Gabon soit un territoire français.
Pour l’Histoire
En mémoire de nos ancêtres, des victimes décédés, disparues, blessées, et des prisonniers politiques et d’opinions de la dictature du système Bongo et de la Françafrique, nous avons l’obligation de réussir. Car, face à ce système qui empêche la souveraineté du Gabon, nul n’est tenu d’obéir. Ce qui veut dire que nous avons le droit, et même le devoir de résister. Que ce soit par la violence, ou la désobéissance civile. La Résistance Gabonaise a choisi de lutter de manière pacifique pour arracher sa souveraineté.